La manière de fixer les prix des billets par les compagnies fait couler beaucoup d’encre. Pourquoi les prix changent-ils constamment ? Est-ce possible qu’ils baissent ? Quand réserver son vol ? Quel est le meilleur tarif ? La plupart des voyageurs posent ce type de questions. Leur politique de prix n’est pas du tout très claire. Dans les prochaines lignes, vous allez comprendre comment les compagnies aériennes fixent leurs prix.
Comment les compagnies aériennes établissent leurs prix ?
Cela va vous étonner beaucoup, mais les bénéfices de compagnies aériennes sont en principe faibles. Tout d’abord, elles doivent résister à de puissants monopoles, dont les fabricants d’avions, les gestionnaires des aéroports, les GDS, les autorités aéronautiques, etc. Tout cela ne fait qu’augmenter leurs coûts. D’un côté, il y a la dérégulation dans le transport aérien avec l’apparition des compagnies low-cost. Ce qui permet aux voyageurs d’avoir plus de choix. En outre, il est possible de comparer facilement les options des billets, ce qui va influencer la baisse des prix.
Ce qu’il faut prendre en compte
Le billet d’avion est un produit périssable. Une fois que la porte de l’embarquement est fermée, tous les sièges vides ne pourront plus être vendus. Le nombre total de sièges mis en vente pour chaque vol reste fixe. Cela signifie que s’il y a beaucoup de sièges vides pour un vol donné, il n’est pas possible de réduire le nombre de sièges. L’appareil peut être substitué en un autre plus petit, cependant le nombre de passagers peut augmenter sur le reste de la journée. Cela dit, la demande varie beaucoup. Il est donc impossible de savoir le nombre exact des sièges vendus pour chaque vol à un moment défini.
Le système d’optimisation du revenu ou RMS
Pour être sûres de vendre tous leurs sièges au meilleur prix, les compagnies aériennes utilisent le système d’optimisation du revenu ou RMS. Ce dernier est basé sur les données de ventes antérieures et actuelles. Ce logiciel analyse donc des millions de réservations et des recherches. Pour cela, il faut trouver un équilibre sur les trois risques suivants : le risque d’invendu si l’on vend le siège plus cher plus tard, le risque de le vendre tout de suite à un prix bas que plus cher plus tard, et le risque de le vendre moins cher que la possibilité du passager.